Résumé en 5 secondes : Provoquée par l’urgence climatique, l’écoanxiété peut prendre plusieurs formes. Voici quelques solutions simples pour la calmer.
Les sentiments de désespoir et d’impuissance face à l’avenir de notre planète ont maintenant un nom : écoanxiété. Dans un article publié par les Nations Unies, la psychothérapeute Charline Schmerber explique que la détresse provoquée par l’urgence climatique peut prendre toutes sortes de formes : colère, tristesse, peur, culpabilité, impuissance.
Les personnes écoanxieuses sont éveillées et comprennent la gravité de la situation. Elles souffrent d’anxiété devant un problème planétaire. Elles ont donc une bonne raison d’essayer, par tous les moyens, de changer les choses en mieux.2
Vous comptez probablement quelques écoanxieux au sein de votre personnel. N’hésitez donc pas à leur communiquer l’information qui suit.
Trucs pour apaiser l’écoanxiété
- Se renseigner « à petite dose ». L’information sur les changements climatiques doit être une source de motivation, pas d’angoisse paralysante. Au besoin, on prend du recul.
- S’imprègner de la nature. On se promène au parc, en forêt, au bord de l’eau. On se souvient qu’on fait partie de quelque chose de plus grand que soi.
- Créer des liens avec les autres humains. On est capable d’accomplir de belles choses quand on travaille en équipe. On collabore, on coopère; on veut faire partie de la solution.
- Ne pas se culpabiliser. On fait ce qu’on peut, et l’on ne s’alarme pas avec ce qu’on ne contrôle pas.
Chaque petit geste écoresponsable compte
Il diminue notre stress et bâtit notre confiance. Il inspire notre entourage à en faire autant. Tout ça s’accumule et, avec le temps, fait évoluer les choses.
Au quotidien, on peut se questionner et prendre conscience de ses choix. « Quels gestes plus verts pourrais-je poser? ». Nous vous en présentons quelques exemples :
- Acheter des aliments en vrac, pour réduire l’emballage.
- Privilégier les produits locaux plutôt que ceux qui ont fait le tour du monde par bateau ou par camion.
- Magasiner ses vêtements dans une friperie plutôt que d’en acheter des neufs.
- Demeurer près de son travail, de l’épicerie et des services dont on a besoin afin de réduire sa dépendance à la voiture.
- Se déplacer à pied, à vélo, en métro ou en autobus plutôt qu’en voiture.
- Conduire un véhicule électrique ou hybride plutôt qu’un modèle à essence.
- Louer un outil qu’on utilisera rarement plutôt que de l’acheter.
- Privilégier les entreprises qui adhèrent aux principes du développement durable.
Changer le monde en investissant
En privilégiant des placements qui respectent les Principes pour l’investissement responsable (PRI) des Nations Unies, on fait travailler son argent pour le bien commun tout en générant du rendement. Par exemple, les
Fonds et Portefeuilles SociéTerre (fondsdesjardins.com) S’ouvre dans une nouvelle fenêtre. permettent d’investir dans des sociétés qui se préoccupent des enjeux selon les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). On ne peut pas prédire leur rendement… mais on s’assure que notre argent est placé dans des produits qui investissent dans des entreprises qui correspondent à nos valeurs.
Pour en savoir plus sur l’investissement responsable, consultez notre article
5 questions pour mieux comprendre l’investissement responsable (PDF, 209 Ko) S’ouvre dans une nouvelle fenêtre., aussi accessible dans votre compte participant via Omni ou dsf.ca/participant sous Centre de mieux-être > Mieux-être > Mieux-être financier > Finances et argent.
Il n’est jamais trop tard pour faire mieux. Plutôt que de se laisser abattre par l’écoanxiété, faites en sorte qu’elle devienne une motivation pour faire des choix plus verts.
Extrait de l’article Des solutions pour atténuer l’écoanxiété S’ouvre dans une nouvelle fenêtre.